Fondée en 1898, et sous l’impulsion de la famille Dolfi qui l’a reprise en 2005, Les Palets d’Or recèle une incroyable palette de gourmandises que la Maison confectionne elle-même dans ses ateliers : bonbons de chocolat, pralinés, pâte à tartiner, confiseries, pâtes de fruits, glaces, macarons, cakes…
Nous accordons une importance toute particulière au respect de la tradition et à la sélection des matières premières. Toutes les étapes de la fabrication du chocolat sont réalisées par nos soins afin de garantir la régularité, les qualités gustatives et l’excellence de nos produits. Nous maîtrisons donc la transformation du cacao en chocolat en passant par la transformation des fruits secs en praliné.
Une Maison historique
Les Palets d’or savoure et cultive cette indépendance animée par le plaisir du goût et la volonté affirmée de protéger des savoir-faire ancestraux. Ainsi le classique et incontournable « Palet d’Or » qui a fait notre renommée, est toujours proposé dans notre collection de chocolats.
Tout a commencé à l’époque de Louis-Philippe… Le Sieur Gaillard était réputé à Moulins pour ses douceurs : limonades et sirops accompagnaient la langueur bourbonnaise, son sirop d’orgeat était connu au-delà de la province. Il n’eut aucun mal à céder sa jolie petite boutique à la famille Serardy en 1886. Le père, de son métier confiseur, envoya son fils Bernard se former dans de nombreuses chocolateries, dont Weiss à Saint-Étienne, comme compagnon du tour de France.
Le goût du travail bien fait, du beau et du bon, lui est alors inculqué comme philosophie de l’artisan. La créativité est à l’esprit ce que le chef d’œuvre est à l’effort : l’aboutissement, la récompense, qui donnent un sens à la vie. Le Palet d’Or sera le chef d’œuvre de sa vie.
Le Palet d’Or, souvent copié jamais égalé
De retour à Moulins en 1898, il reprend la confiserie familiale. Il crée alors ce chocolat aplati décoré d’une paillette d’or, à base de crème fraîche et de café qui régale immédiatement toute la ville. Son bijou à croquer enchante tous les palais de cette ville de garnison qui mène grande vie. On se reçoit, on sort, on offre des Palets d’Or qui se trouvent peu à peu chez d’autres chocolatiers. Aujourd’hui le Palet d’Or, connu et reconnu par toute la profession, est l’une des rares spécialités que l’on trouve chez presque tous les artisans.
Toujours soucieux de raffinement, Bernard Serardy a l’idée de refaire son magasin à l’image de son trésor gourmand. Il fait pour cela appel à l’École des Beaux Arts de Moulins qui le transformera en bonbonnière dorée, aux moulures précieuses et au plafond délicatement peint. C’est ce joli petit magasin qu’on peut encore aujourd’hui, admirer Rue de Paris.